Assistant aux audiences, la philosophe a été frappée par des accusés peu concernés par les viols dont ils étaient les auteurs. Elle en tire un livre abordant violences masculines, soumission féminine et consentement.
Même des philosophes que j’aime bien je leur reproche de trop publier. C’est un biais du milieu. Ça donne de la répétition, et une inflation de signes qui font perdre du temps à tout le monde. Mme Garcia est déjà quelqu’un qui s’exprime beaucoup dans divers supports à grande diffusion, comparé à un article académique, alors qu’elle n’est pas toujours la plus pertinente sur tous les sujets. C’est ça qui m’agace.
Elle et Cholet n’ont pas à dominer le discours féministe français à ce point — et je sais que c’est loin d’être uniquement de leur faute, mais elles pourraient aussi un peu ralentir la cadence et se demander si elles apportent réellement un truc nouveau. Tout comme les gens qui sélectionnent les invitées et autrices pourraient éviter de tout le temps chercher des stars. J’ai eu des conversations sur le genre avec des transfem non-binaires furry handi sans emploi et que personne entend jamais bien plus passionnantes qu’un article de Manon Garcia.
Peut-être que ce livre sur le procès sera tout à fait crucial, je peux pas savoir, mais elle s’inscrit dans un motif qui se répète beaucoup, d’où mon scepticisme. Et soyons réalistes, l’immensité de l’œuvre est aussi un capital qui permet d’asseoir son autorité ; les hommes dans le milieu ont cette stratégie depuis des décennies (genre Edgar Morin, non pas que je trouve qu’il dise des absurdités pour autant) alors pourquoi pas les femmes.
En même temps c’est son métier, je vois pas bien pourquoi on le lui reprocherait.
Même des philosophes que j’aime bien je leur reproche de trop publier. C’est un biais du milieu. Ça donne de la répétition, et une inflation de signes qui font perdre du temps à tout le monde. Mme Garcia est déjà quelqu’un qui s’exprime beaucoup dans divers supports à grande diffusion, comparé à un article académique, alors qu’elle n’est pas toujours la plus pertinente sur tous les sujets. C’est ça qui m’agace.
Elle et Cholet n’ont pas à dominer le discours féministe français à ce point — et je sais que c’est loin d’être uniquement de leur faute, mais elles pourraient aussi un peu ralentir la cadence et se demander si elles apportent réellement un truc nouveau. Tout comme les gens qui sélectionnent les invitées et autrices pourraient éviter de tout le temps chercher des stars. J’ai eu des conversations sur le genre avec des transfem non-binaires furry handi sans emploi et que personne entend jamais bien plus passionnantes qu’un article de Manon Garcia.
Peut-être que ce livre sur le procès sera tout à fait crucial, je peux pas savoir, mais elle s’inscrit dans un motif qui se répète beaucoup, d’où mon scepticisme. Et soyons réalistes, l’immensité de l’œuvre est aussi un capital qui permet d’asseoir son autorité ; les hommes dans le milieu ont cette stratégie depuis des décennies (genre Edgar Morin, non pas que je trouve qu’il dise des absurdités pour autant) alors pourquoi pas les femmes.
Merci, je comprends beaucoup mieux ton point de vue. Pour moi qui ne suis ces sujets que de très loin, Manon Garcia c’était nouveau 😊