• @soumerd_retardataireOP
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    10 days ago

    Ton processus de pensée, et celui de ce défenseur du pouvoir en place à l’origine de l’article, me surprend.
    Voici le coeur de l’article :

    Elle a elle-même admis qu’elle ne récupérait que des données sonores anonymisées, en conformité avec les conditions générales des applications concernées. CMG a peut-être accès à certaines questions posées à Google Assistant dans le cadre de certaines applications, mais n’a aucunement la possibilité d’écouter une conversation privée.

    Le coeur du problème est que n’importe qui peut théoriquement écouter nos conversations(, l’État, un logiciel-espion, …).
    Ici, un symptôme de ce problème est qu’une entreprise récupère des données sonores anonymisées(, terme relatif lorsqu’il s’agit de publicités).
    L’auteur utilise les mots de Cox Media Group, et au lieu de pointer cela comme un surprenant aveu, c’est interprété comme un debunk. Dsl pour ma surprise, je suppose qu’il a effectivement raison de vouloir lutter contre la croyance(«désinformation/conspiration») que des employé.e.s de Cox Media Group nous écoutent en direct avec un calepin à la main.

    indiquent avec une icône orange quand le micro est ouvert.

    Peut-être, jamais fait gaffe(, et ça me refait penser à l’argument des assistants vocaux). Je ne sais pas où celle-ci se trouve, elle est sur tous les modèles ?
    Je suppose que pour contourner cela il faudrait repérer les moments où le téléphone est dans la poche, ou si celui-ci est dans une housse de protection.

    Si des entreprises parvenaient à contourner les protections des systèmes d’exploitation et qu’elles réussissaient à masquer leur activité réseau (oui, il faut utiliser des données pour envoyer des fichiers audio), pourquoi s’embêteraient-elles à analyser des centaines d’heures quotidiennes de flux audio, un processus coûteux et chronophage, quand des méthodes très simples de ciblage performant existent ?

    Si l’analyse se fait “sur place”, alors la réelle consommation serait celle de la batterie, et pas de raison pour que l’envoi de ces résultats dépasse une poignée de kilo-octets.
    Je pense qu’il sont à l’affût de certains mots-clés et n’envoient par exemple que la fréquence de tel ou tel mot-clé, même si ce genre de logiciels ne fait que s’améliorer au fur et à mesure du temps(, le but est de gagner de l’argent pas ‘d’améliorer le monde’/‘la vertu’/‘l’avènement du royaume des Cieux’).

    Les applications peuvent analyser […] l’historique de navigation…

    Terrifiant si c’est le cas de n’importe quelle application(, il suffit de demander l’accès au.x fichiers/stockage ?), et après tout les cookies publicitaires le font déjà pour certains sites.
    Par exemple une application pour Lemmy pourrait te permettre d’ouvrir des liens web, et le service publicitaire qu’elle utilise récupérerait discrètement les adresses de chaque lien web ouvert par cette application, je suppose que ce genre de chose serait possible.
    Enfin bon, l’État a probablement déjà accès à tout ça, il y a aussi la reconnaissance faciale et, plus que tout, le contrôle des médias, ce dernier est le plus important pour garder le contrôle. Par exemple, on basculerait en quelques années dans une démocratie directe si nos médias y étaient tous favorables, entre autres sujets.