Traduisible en français par “biais cognitif des coûts irrécupérables”, c’est l’idée que l’on ait tendance à vouloir terminer quelque chose malgré notre déplaisir, uniquement parce qu’on a investi trop de temps dessus (ou de l’argent). Ca existe dans tous les domaines, mais je me suis souvent demandé s’il y avait des tendances ou des œuvres qui seraient citées assez souvent.
Bien sûr, les gouts et les couleurs, tout ça tout ça, le but n’est pas de s’envoyer des croissants dans la tronche s’il y a désaccord mais plutôt de voir la variété de points de vue…

Bref, quel est le livre/série/jeu où vous avez été dans cet état là ? Continuer malgré le déplaisir.
(et question subsidiaire, vous avez réussi à sortir de ça ou vous vous êtes senti obligé de finir l’œuvre?)

  • Camus (il, lui)OP
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    52 months ago

    J’ai eu ça avec Under the Dome, j’ai l’impression que c’est récurrent chez Stephen King. Le début est vraiment intéressant, on a envie de découvrir la suite, puis vers les deux tiers ça part en live, l’intrigue devient illogique, mais forcément on veut connaître la fin donc on lit tout

    • Cyanocobalamin [she/them]
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      Français
      52 months ago

      C’est pas qu’une impression, c’est toujours comme ça avec le bonhomme. King, c’est la première I.A. génératrice organique, il écrit sans arrêt et emboite au marteau les différents morceaux qui lui sont venus 😅

    • @[email protected]
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      Français
      22 months ago

      J’aurais aussi répondu Stephen King. Pour moi c’était son livre “La peau sur les os”. Le premier quart du livre est hyper prenant… puis … c’est … lent … Il ne se passe absolument plus rien d’intéressant. On se dit que ça va redémarrer quand même parce qu’il faut bien terminer l’histoire. Mais non. Toujours rien. Et dans les dernières pages : “Ah mais en fait c’était juste psychosomatique. Voilà merci. Fin.” QUOI ?!

    • @CyanideShotInjection
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      2 months ago

      Je trouvais ta question intéressante et je me demandais comment je pouvais y répondre. Tu m’as servi ça sur un plateau : j’ai tellement lu de Stephen King en me disant “un moment donné je vais tomber sur un livre qui va me surprendre et qui va justifier tout le hype”.

      C’est jamais arrivé. Le dernier livre j’ai essayé était Le Fléau (The Stand) que je n’ai même pas fini et depuis je n’ai plus redonné de chances à ses livres.

      • @CyanideShotInjection
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        2 months ago

        Je trouvais ta question intéressante et je me demandais comment je pouvais y répondre. Tu m’as servi ça sur un plateau : j’ai tellement lu de Stephen King en me disant “un moment donné je vais tomber sur un livre qui va me surprendre et qui va justifier tout le hype”.

        C’est jamais arrivé. Le dernier livre j’ai essayé était Le Fléau (The Stand) que je n’ai même pas fini et depuis je n’ai plus redonné de chances à ses livres.

        Sinon dans un autre ordre d’idée, en grandissant il y a tellement d’artistes musicaux que je me “forçais” à aimer. Maintenant mon critère est “est-ce que j’aime ça ?” C’est tout ce qui compte. J’ai terminé de me forcer à aimer des groupes, souvent qui sont populaires et en réalité mediocres. De toute façon je connais une quantité de bands tellement grande que ça ne me manque pas de ne pas écouter ceux que tout le monde s’enfonce dans le fond de la gorge sans réfléchir.

    • @[email protected]
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      12 months ago

      Stephen King c’est le parfait auteur qui arrive à faire des super débuts, mais à jamais réussir ses fins