Mais au Texas, la législature dirigée par les républicains a passé une grande partie de l’année dernière à travailler sur des lois qui décourageraient l’utilisation des énergies renouvelables et soutiendraient le pétrole et le gaz. Au Congrès et dans les campagnes électorales, le G.O.P. consacre beaucoup plus d’énergie à défendre les cuisinières à gaz qu’à faire quoi que ce soit pour lutter contre cette crise croissante. Jusqu’à présent, il n’y a pas de véritable sanction politique pour ce type de comportement imprudent. En effet, M. Sawan a déclaré à la BBC que, bien qu’il n’y ait actuellement aucun projet, Shell n’exclurait pas de déplacer son siège social du Royaume-Uni vers les États-Unis, où les compagnies pétrolières obtiennent des prix de marché plus élevés pour leurs actions. (Cela lui laisse penser que les États-Unis soutiennent davantage les compagnies pétrolières et gazières et, comme il l’a dit aux investisseurs, il souhaite “récompenser nos actionnaires aujourd’hui et à l’avenir”.
C’est à peu près la définition du “business as usual”, et c’est précisément ce qui a généré cette chaleur sans précédent. Si les catastrophes auxquelles nous assistons ce mois-ci ne suffisent pas à nous sortir de cette torpeur, les chances que nous persévérions pendant encore cent vingt-cinq mille ans semblent bien minces.
Bon, en gros on est baisé