Je me souviens, enfant, j’aimais bien lire des livres. Plus célèbrement Harry Potter et le seigneur des anneaux, mais pas que, je lisais des chapitres entiers jusqu’à 3h du mat, oubliant que je suis en train de lire et vraiment en immersion dans l’histoire.

Et puis un moment plus rien. Je ne sais plus lire. Ou plus exactement, ça m’ennuie, j’ai du mal à garder ma concentration, et pire, à me détacher de l’acte de lecture en lui même. Je lis trois page et j’en ai marre.

Alors j’ai trois théorie, et c’est sans doute un peu des trois

  • J’ai déménagé en angleterre il y a dix ans et je ne lis plus qu’en anglais, du coup peut être que malgré le fait que je parle très bien anglais, il y a peut être une limite qui m’empêche de m’immerser complètement?

  • Il y a aussi eu l’arrivée d’internet, des réseaux sociaux, de youtube etc. L’économie de l’attention est beacoup plus difficile aujourd’hui que quand j’étais môme dans la campagne sans internet

  • Je lis peut être pas les bons bouquins? J’ai évidemment grandis depuis, et j’ai peut être pas adapté ma bibliothèque. J’ai bien lu le trone de fer (en anglais) par exemple plus récemment et même si je les ai tous lu, j’ai pas le souvenir de m’être perdu dans l’histoire comme quand je lisais le dernier harry potter sous prétense d’être debout. Pariel pour quelques Discworld. J’arrive aussi plus facilement à lire des non-fiction, genre Sapiens, mais pareil c’est pas vraiment ce que je recherche. Tout le côté litterature de haut vol m’échappe totalement, sans doute à cause de biais du collège lycée.

Des conseils ? Peut être des bouquins qui sont particulièrement des “page turner”?

  • billetcognitif
    2•1 year ago

    Tu n’as pas forcément besoin d’un livre qui te tienne en haleine, mais peut-être d’accepter de changer tes attentes par rapport à la lecture, ou de taper dans des genres différents. Je ne me rappelle pas non plus un livre qui m’ait happé au point de perdre la notion du temps, ça ne m’empêche pas de lire tous les jours ou presque, en anglais et français, fiction ou non. Mon cas est un peu particulier, j’écris aussi et mon cerveau a tendance à analyser tout ce que je lis et je prends des notes à côté. Il n’y a plus d’évasion totale, mais j’en retire toujours du plaisir.

    En y réfléchissant, la dernière fois que j’ai dévoré un livre au point de ne plus pouvoir le lâcher, c’était pour Ilium/Olympos, soit avant 2010. En revanche, je n’ai pas pu finir tous les livres suivants de Simmons. Même Terror a été une corvée alors que ça avait tout pour me plaire en théorie.