Le point de départ est très intéressant et le low-tech c’est super ! Mais les conclusions sont vraiment biaisées :
« On a pas besoin de logiciels lourds donc tout le monde devrait pouvoir se contenter d’éditeurs de textes bruts » (similaire au discours de puristes « le GUI c’est le mal »)
Petit complément par rapport au fait d’écrire en texte brut : moi aussi je trouve ça cool de pouvoir écrire sur un vieil ordi avec 1GB de ram en éditeur txt, je pratique ce sport. Mais l’environnement visuel “littéraire” (fontes typo + bloc de page) ça peut avoir un impact encore plus positif sur le processus d’écriture, même sans faire tourner une usine à gaz. Il y a des logiciels simples dont le but est justement d’être légers, proche d’une mise en page enrichie, mais dans un environnement d’écriture sans distractions. Il y a des gens qui ont besoin de ça, on est pas tous⋅tes sensibles au bloc notes à typo Mono. Et puis il y a des phases différentes dans l’écriture. Du premier jet jusqu’aux corrections, en passant par la relecture et le peaufinage des caractérisations ou des descriptions, on peut avoir besoin à un moment d’outils un peu plus avancés : dictionnaires, synonymes, feuilles de styles, correction de grammaire avancée (plugin dans Libre Office).
Ce qui me gêne, en plus du raccourci d’ingénieur qui pense que si ça correspond à ses besoins, c’est le cas pour les autres aussi, c’est qu’il y a tout un domaine qui s’appelle l’UX (User Experience) qui devrait être fondamental dans la conception de softs et d’appli (ergonomie, accessibilité, tout ça), mais qu’avec ce genre de discours « il suffit d’apprendre à s’en servir » on va rester avec des années de retard pour l’adoption de logiciels libres qui manque cruellement de bonne UX…
C’est sûr que quand les devs considèrent qu’il faut connaître toutes les notions pour pouvoir utiliser quelque chose, on finit avec des formulaires qui POURRAIENT être plus intuitifs ou fournir un petite explication claire, mais qui ne le font pas, parce que c’est pas leur priorité d’être friendly envers les noobs…
Je pensais aussi à certains logiciels linux qui servent d’alternative à de grandes suites mais qui continuent à t’obliger à aller cliquer dans le menu pour changer d’outils basiques alors que ça fait 20 ans qu’en face la flèche de sélection de la souris peut faire plusieurs choses basiques en même temps (INCROYABLE!), et que c’est un standard partout ailleurs qui fait gagner un temps fou. Je ne citerai pas de nom, mais le logiciel d’édition graphique auquel je pense possède également un outil de texte qui est un pur enfer…
Le point de départ est très intéressant et le low-tech c’est super ! Mais les conclusions sont vraiment biaisées : « On a pas besoin de logiciels lourds donc tout le monde devrait pouvoir se contenter d’éditeurs de textes bruts » (similaire au discours de puristes « le GUI c’est le mal »)
Petit complément par rapport au fait d’écrire en texte brut : moi aussi je trouve ça cool de pouvoir écrire sur un vieil ordi avec 1GB de ram en éditeur txt, je pratique ce sport. Mais l’environnement visuel “littéraire” (fontes typo + bloc de page) ça peut avoir un impact encore plus positif sur le processus d’écriture, même sans faire tourner une usine à gaz. Il y a des logiciels simples dont le but est justement d’être légers, proche d’une mise en page enrichie, mais dans un environnement d’écriture sans distractions. Il y a des gens qui ont besoin de ça, on est pas tous⋅tes sensibles au bloc notes à typo Mono. Et puis il y a des phases différentes dans l’écriture. Du premier jet jusqu’aux corrections, en passant par la relecture et le peaufinage des caractérisations ou des descriptions, on peut avoir besoin à un moment d’outils un peu plus avancés : dictionnaires, synonymes, feuilles de styles, correction de grammaire avancée (plugin dans Libre Office).
Ce qui me gêne, en plus du raccourci d’ingénieur qui pense que si ça correspond à ses besoins, c’est le cas pour les autres aussi, c’est qu’il y a tout un domaine qui s’appelle l’UX (User Experience) qui devrait être fondamental dans la conception de softs et d’appli (ergonomie, accessibilité, tout ça), mais qu’avec ce genre de discours « il suffit d’apprendre à s’en servir » on va rester avec des années de retard pour l’adoption de logiciels libres qui manque cruellement de bonne UX…
Clairement d’accord avec toi.
Encore à l’instant avec des gens qui viennent de rejoindre Lemmy:
RTFM!!!
C’est sûr que quand les devs considèrent qu’il faut connaître toutes les notions pour pouvoir utiliser quelque chose, on finit avec des formulaires qui POURRAIENT être plus intuitifs ou fournir un petite explication claire, mais qui ne le font pas, parce que c’est pas leur priorité d’être friendly envers les noobs…
Je pensais aussi à certains logiciels linux qui servent d’alternative à de grandes suites mais qui continuent à t’obliger à aller cliquer dans le menu pour changer d’outils basiques alors que ça fait 20 ans qu’en face la flèche de sélection de la souris peut faire plusieurs choses basiques en même temps (INCROYABLE!), et que c’est un standard partout ailleurs qui fait gagner un temps fou. Je ne citerai pas de nom, mais le logiciel d’édition graphique auquel je pense possède également un outil de texte qui est un pur enfer…