On ne peut pas parler de peuple si on ne le comprend pas ou qu’on s’en fait une idée qui ne correspond pas à la réalité. Voilà pourquoi j’ai profité de cette période pour prendre des notes et en faire une modeste synthèse avec des propositions personnelles. J’attribue à Mélenchon des qualités que Ruffin n’a pas, et j’attribue à Ruffin des qualités que Mélenchon n’a pas. Mais aujourd’hui, dans le pays, si la carte Mélenchon a prouvé ses limites, celle de Ruffin a un gros potentiel. Les militants fanatisés allergiques aux remises en cause d’un chef, quel qu’il soit, me laissent indifférents. Je souhaite à la gauche de sortir de son illusion de toute-puissance sur les réseaux sociaux, pour renouer avec le militantisme pratique, qui apprend, qui écoute, qui accueille la parole populaire, et qui se pose toujours les bonnes questions, dans un même espoir renouvelé : faire mieux.

  • @Biotron1
    link
    Français
    31 month ago

    Surtout que la carte Ruffin a prouvé ses limites beaucoup plus rapidement. La stratégie de plaçage au dessus de la mêlée en traitant tout le monde de gros nazes, c’est subtil comme du gros pâté. Et pour l’unité de la gauche, on repassera sans lui.

    • Camus [il/lui]OP
      link
      fedilink
      Français
      31 month ago

      Et pour l’unité de la gauche, on repassera sans lui.

      Le PS et LFI ont-ils vraiment besoin de Ruffin pour s’envoyer des refus de candidats pour Matignon par médias interposés?

      • @Biotron1
        link
        Français
        11 month ago

        Bien sûr que non. Mais gueuler contre ceux qui se tirent dans les pattes en leur bavant dessus c’est un peu la l’hôpital qui se moque du chaudron.

    • @[email protected]
      link
      fedilink
      Français
      11 month ago

      L’unité de la gauche, faut le dire vite fait, c’est comme le père noël. Ça donne illusion aux plus jeunes. Du parti de gauche au front de gauche jusqu’à LFI, je vois très bien le chemin parcouru, et les notables qui ont réussi à y faire leur trou d’ailleurs.

      Quand l’auteur mentionne son malaise sur la réjouissance de Mélenchon sur l’implantation de LFI dans les quartiers populaires suite à sa drague bien lourde sur Gaza via Rima Hassan, il se rend compte de l’invisibilité du discours d’Europe sociale tenu par Aubry (elle-même fille de politique au passage, on fait ça aussi en famille).

      Bref, Ruffin est déjà sympa d’avoir retardé son coup de gueule pour le NFP face au RN, mais je crois qu’il a enfin acté que c’était du gros foutage de gueule aussi, c’est en substance ce que dit ce texte d’ailleurs. J’espère que cet assistant se tournera vers un truc moins pourri quand il aura fini son doctorat.