On ne peut pas parler de peuple si on ne le comprend pas ou qu’on s’en fait une idée qui ne correspond pas à la réalité. Voilà pourquoi j’ai profité de cette période pour prendre des notes et en faire une modeste synthèse avec des propositions personnelles. J’attribue à Mélenchon des qualités que Ruffin n’a pas, et j’attribue à Ruffin des qualités que Mélenchon n’a pas. Mais aujourd’hui, dans le pays, si la carte Mélenchon a prouvé ses limites, celle de Ruffin a un gros potentiel. Les militants fanatisés allergiques aux remises en cause d’un chef, quel qu’il soit, me laissent indifférents. Je souhaite à la gauche de sortir de son illusion de toute-puissance sur les réseaux sociaux, pour renouer avec le militantisme pratique, qui apprend, qui écoute, qui accueille la parole populaire, et qui se pose toujours les bonnes questions, dans un même espoir renouvelé : faire mieux.

  • @[email protected]
    link
    fedilink
    Français
    15 months ago

    Le billet est assez étrange car il semble vouloir mettre en avant Ruffin mais en même temps dit des choses comme “Pour gagner, la gauche a aussi besoin de traiter de tous les sujets sans fébrilité”.

    “Mais qui dit notoriété maximale, dit aussi rejet maximal”. Donc ça s’applique à tout le monde et le problème est ailleurs ?

    “Cette stratégie alimentée par une minorité tapageuse de gauchistes fait par exemple culpabiliser de parler de sécurité” Qui, quand, comment ?

    “À ce sujet, quel est l’intérêt d’accuser Carole Delga d’être “coloniale”, “génocidaire” ou “soutien du gouvernement d’extrême droite israélien” alors que c’est tout à fait faux ?” Rima Hassan avait tweeté “La gauche coloniale” accompagné de la citation de Delga “Oui, il faut interdire les manifs pro-palestiniennes en France”. Mais pour le reste: qui, quand, comment ?

    “Se couper de cette “vieille” France parce que, selon la théorie de quelques marginaux reclués dans la capitale, elle serait réactionnaire, raciste, homophobe, beauf, sale, idiote…” Qui, quand, comment ?

    Le paragraphe sur la “sincérité” de Ruffin je me demande presque si c’est une blague. Ou alors il faut prétendre oublier les derniers mois.

    “si la carte Mélenchon a prouvé ses limites”. Quelles sont les preuves de cette limite ?

    “Je souhaite à la gauche de sortir de son illusion de toute-puissance sur les réseaux sociaux, pour renouer avec le militantisme pratique” Une dernière fois, de qui il parle ???

    Tout est très flou, ça se contredit plusieurs fois. Ça mélange des anecdotes et des accusations pas sourcées ou vagues. Ca ne propose rien en terme de ligne politique ou de programme, ni même de stratégie, alors que le titre parle de “stratégie pour la gauche”. À part pour balancer quelques lieux communs comme “Il faut s’implémenter localement” (tout le monde est au courant, mais faut de la moula).

    Aucune idée de ce qu’il essaye de dire dans ce billet.