Outre les problèmes moraux que ça engendre (l’utilisation de l’image et de la personnalité d’un individu sans possibilité d’anticiper le résultat), ça a aussi un ensemble de problèmes bien plus techniques.

• Les données envoyées à ce genre de “services” sont utilisées sans aucune limite, en ignorant les lois à tout va.
• Le simulacre de personnalité dépend de tout un tas de facteurs techniques et peut partir en vrille, ce qui peut avoir des conséquences très néfastes sur l’image de la personne décédée, sur sa famille (“maman, pourquoi papi il défend les nazis et le viol tout à coup?”), etc.
• Psychologiquement parlant, on peut imaginer se retrouver avec des gens qui s’enferment dans un déni de la réalité, qui utilisent le service pour “garder” un partenaire qui a rompu avec eux sans le consentement dudit partenaire, etc
• Si je suis un gouvernement autoritaire, avoir un accès quasi-direct à des “cerveaux” manipulables à foison, et auxquel les gens font confiance, c’est la fête. Et c’est sans doute pas la seule utilisation du genre

L’IA et les gens qui en font la promotion de la sorte sont pour le moment, en gros, une belle connerie. Les technos d’IA sont pas assez développées pour être réellement utiles, et les utilisateurs ne sont pas assez éduqués sur la question pour avoir une utilisation raisonnable. Sans parler de l’absence complète de lois sur le sujet.

Effectivement. Je t’avoue que je n’y prête pas attention. J’ai partagé l’article pour interpeller. Mais je suppose que la plupart relèvent d’un réflexe pavlovien AI -> bas-vote.