MONTRÉAL — Les filles portent du rose, les garçons jouent avec des camions. Pour sortir de ces stéréotypes et laisser leurs enfants explorer leur identité, de plus en plus de parents se tournent vers la parentalité ouverte sur le genre, souligne un organisme communautaire. Ce type de parentalité consiste à élever son enfant sans lui […]
C’est au Québec, mais ça marche aussi ici.
Est-ce que c’est une question que vous vous êtes posé ?
On n’est pas allé aussi loin que d’utiliser des prénoms et pronoms neutres. Mais on évite le tout rose / bleu aussi bien au niveau des vêtements que les decos de chambres. Il y a des barbies, des tracteurs, des poupées, des monster truck. On met des baskets roses, un bermuda kaki et un t-shirt orange. On avait bien insisté quand ils étaient bébés pour que les achats soient le plus gender neutral possible mais ça se complique une fois arrive à l’école avec la pression des paires et de certains adultes qui ne comprennent pas le fait que l’on ne veut pas enfermer des enfants dans des cases définies pour le reste de leur vie. Ils restent des enfants et si un garçon veut avoir les cheveux longs ou jouer à la poupée, il n’y a pas mort d’homme.
Ouais c’est un peu affreux, tu peux faire tous les efforts que tu veux, dès que l’école arrive, c’est tout foutu (ou presque, ça sert quand même de faire des efforts).
Et peut-être paradoxalement, c’est quand même plus simple pour une fille qu’un garçon. Une fille qui joue aux legos ou à la voiture, ça passe. Un garçon qui joue à la poupée, ça dérange plus, malheureusement.
On n’est pas allé aussi loin que d’utiliser des prénoms et pronoms neutres. Mais on évite le tout rose / bleu aussi bien au niveau des vêtements que les decos de chambres. Il y a des barbies, des tracteurs, des poupées, des monster truck. On met des baskets roses, un bermuda kaki et un t-shirt orange. On avait bien insisté quand ils étaient bébés pour que les achats soient le plus gender neutral possible mais ça se complique une fois arrive à l’école avec la pression des paires et de certains adultes qui ne comprennent pas le fait que l’on ne veut pas enfermer des enfants dans des cases définies pour le reste de leur vie. Ils restent des enfants et si un garçon veut avoir les cheveux longs ou jouer à la poupée, il n’y a pas mort d’homme.
Ouais c’est un peu affreux, tu peux faire tous les efforts que tu veux, dès que l’école arrive, c’est tout foutu (ou presque, ça sert quand même de faire des efforts).
Et peut-être paradoxalement, c’est quand même plus simple pour une fille qu’un garçon. Une fille qui joue aux legos ou à la voiture, ça passe. Un garçon qui joue à la poupée, ça dérange plus, malheureusement.