Nous sommes partenaires de la première initiative citoyenne pour l’usage médical des psychédéliques dans l’Union européenne !

https://www.psychedelicare.eu/

Vous pouvez rejoindre et soutenir cette campagne transnationale d’un an visant à promouvoir les débats et à collecter des signatures pour que les thérapies psychédéliques soient discutées à la Commission européenne.

    • neuralnerd
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      11 year ago

      Dans la conclusion de l’article de l’Inserm ils disent :

      Par ailleurs, le risque n’est pas nul de voir leur démocratisation favoriser un usage récréatif de ces substances… comme cela a été le cas pour la kétamine, un autre psychotrope autorisé depuis fin 2020 en France comme antidépresseur, et dont la capacité à provoquer une sensation de déconnexion entre le corps et l’esprit a conduit à de nombreux abus récréatifs potentiellement dangereux.

      Déjà dire « le risque n’est pas nul » n’a aucun intérêt. Évidemment qu’il n’est pas nul, comme pour quasiment tout. Ça n’a aucun intérêt de dire ça. Ça serait pertinent s’il y avait un risque significatif, soutenu par des données.

      Le reste de la phrase sous entend justement qu’il y a des études qui montrent que ça a été le cas pour la kétamine, alors que ce n’est pas ce que dit la review qui est fournie en lien. L’étude dit juste que les premières utilisations de kétamine à des fins récréatives ont été faites juste après les premières utilisations thérapeutiques par le public. La situation n’a rien à voir avec les psychédéliques dont on parle, qui sont déjà très largement connus et utilisés à des fins récréatives depuis très longtemps (plus de 50 ans pour le LSD, et probablement 10.000 ans pour les champi). En tout cas l’étude ne fourni aucun élément permettant de penser qu’il y a un risque de favoriser l’usage récréatif.

      Si ça venait d’un journal d’actualité ça n’aurait pas été très étonnant, mais c’est assez décevant venant de l’Inserm.

      • @[email protected]OP
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        fedilink
        21 year ago

        Si ça venait d’un journal d’actualité ça n’aurait pas été très étonnant, mais c’est assez décevant venant de l’Inserm.

        Je ne suis pas dans les coulisses de l’Inserm mais ce genre de sujet est difficile à aborder en France en raison des politiques répressives mises en places depuis des décennies et des discours et positions très conservatrices (pour ne pas dire rétrogrades) de nos dirigeants actuels en particulier notre ministre de l’intérieur, encore lui. Pour un organisme public ou mêmes des chercheurs qui sont aussi des fonctionnaires iels sont malheureusement contraints de faire preuve de beaucoup de prudence dans leurs propos (et leurs recherches) pour ne pas devoir subir d’une manière ou d’une autre cette vision conservatrice et répressive, quitte à devoir reprendre des éléments de langages qui puissent satisfaire ou ne pas trop “faire peur” aux dits dirigeants.