Entre septembre 2022 et août 2023, les ventes de produits bio ont plongé de 12 % dans les grandes et moyennes surfaces, par rapport à la même période, en 2021-2022. Les consommateurs se serrent la ceinture et tournent le dos au label.
Intéressant, après comme dit plus haut, c’est une expérimentation. Moi ça m’interresse d’y participer car je trouve normal que les autre puissent bien manger. :)
Pareil, mais je donne aux restos du coeur pour ça. Imparfait, mais ça fait l’affaire en attendant mieux. Bonne chance pour l’expérimentation en tous cas, mais je n’arrive toujours pas à savoir: c’est une expérimentation volontaire ou c’est une cotisation imposée par la mairie?
Dans la SSA, nous proposons de sanctuariser un budget pour l’alimentation de 150 euros versé par mois et par personne et de l’intégrer dans le régime général de sécurité sociale. Tout comme pour la sécurité sociale à son origine, ce budget devra être établi par des cotisations. En effet, nous souhaitons que ce budget alimentaire provienne d’une socialisation de la valeur ajoutée (produite par les travailleuses et les travailleurs) et non pas d’une redistribution par l’impôt qui viendrait naturaliser, ou du moins justifier, l’accaparement de cette valeur ajouté par les détenteurs du capital dans une logique de charité ou d’assistance et leur confier un pouvoir particulier dans le choix de notre alimentation. Les logiques « assistancielles » ont de plus tendance à être assorties de conditions d’accès, par exemple de revenus, qui s’opposent à l’idée d’une sécurité sociale universelle.
Nos calculs envisagent un taux de cotisation unique. Les attaques successives contre le régime général de sécurité sociale ont amené à la séparation des cotisations sociales en parts patronales et salariales. Cela a permis de justifier intervention de plus en plus importante du patronat dans la gestion des caisses, introduite par les ordonnances dites « Janenay » de 1967. Nous sommes politiquement opposées à la philosophie de cette séparation donnant du poids aux détenteurs de capitaux pour accaparer un peu plus de la valeur produite par le travail. Néanmoins par souci pédagogique d’analogie avec le système connu et défendu aujourd’hui par les citoyens et suite à une réflexion sur la place des travailleuses et travailleurs indépendants, nous envisageons ici plusieurs scénarios avec ou sans part salariale
Après, je me suis trompé…c’est 150€/personnes/mois pour manger chez des producteurs conventionnés…faut que je me fasse des fifiches…😔
@keepthepace@[email protected] Pour bordeaux, la sécurité sociale de l’alimentation, c’est chapeauté par le département de la gironde et relegué à des asso pilote, je crois.
En revanche, je vois pas comment tu veux le rendre obligatoire sans mainmise de l’état ce qu’on cherche à éviter vu la sécurité sociale actuelle, privatisation et baisse des cotisations.
C’est une gouvernance par le peuple pour le peuple. Donc si un max de gens y participe ça fera pression naturellement.
La sécurité sociale actuelle a commencé comme un truc citoyen, géré démocratiquement, avec représentants élus. Perso j’arrête pas d’osciller entre “le gouvernement est complètement pété, ça marche plus, faisons à coté” et “il faut le réparer, si on n’arrive pas à faire marcher un gouvernement, c’est le collectif qu’on n’arrive pas à faire marcher”.
Donc si un max de gens y participe ça fera pression naturellement.
Pression comment? Pour moi c’est là que le bât blesse. “Tout le monde sauf toi donne à ce truc” n’est pas une pression qui marche. On sera quelques bonnes pommes à participer, mais la dynamique et les incitations sont les mêmes que celles de la charité, même si je reconnais que la démarche est différente, je ne vois pas pourquoi ça aurait plus de succès?
@keepthepace et donc nous, les producteur.ices, on va vous parler de la sécurité sociale alimentaire. Yaura peut-etre pas tout le monde mais je crois au systeme participatif de garantie (SPG). Une amap fonctionne sur un modèle de SPG et c’est ce modèle économique que j’ai choisis pour mon projet.
Après on verra combien adhèrent, si c’est suffisant et comment ça tient dans le temps. On pourra pas remplacer tout le système mais pour moi c’est complèmentaire aux actions de la croix-rouge. :)
Vu le nombre d’initiatives qui ont lieu et que certaines mairies portent le projet, c’est pas un échec. Reste à attendre car le modèle du financement collectif n’est pas acté. C’est le but de l’expérimentation. :)
Intéressant, après comme dit plus haut, c’est une expérimentation. Moi ça m’interresse d’y participer car je trouve normal que les autre puissent bien manger. :)
Pareil, mais je donne aux restos du coeur pour ça. Imparfait, mais ça fait l’affaire en attendant mieux. Bonne chance pour l’expérimentation en tous cas, mais je n’arrive toujours pas à savoir: c’est une expérimentation volontaire ou c’est une cotisation imposée par la mairie?
@[email protected] @[email protected] En tout cas tu as des rapports qui ont été publié sur le sujet : https://securite-sociale-alimentation.org/wp-content/uploads/2022/03/2022.03-effets-SSA-selon-revenu-1.pdf
Après, je me suis trompé…c’est 150€/personnes/mois pour manger chez des producteurs conventionnés…faut que je me fasse des fifiches…😔
@keepthepace @[email protected] Pour bordeaux, la sécurité sociale de l’alimentation, c’est chapeauté par le département de la gironde et relegué à des asso pilote, je crois.
En revanche, je vois pas comment tu veux le rendre obligatoire sans mainmise de l’état ce qu’on cherche à éviter vu la sécurité sociale actuelle, privatisation et baisse des cotisations.
C’est une gouvernance par le peuple pour le peuple. Donc si un max de gens y participe ça fera pression naturellement.
La sécurité sociale actuelle a commencé comme un truc citoyen, géré démocratiquement, avec représentants élus. Perso j’arrête pas d’osciller entre “le gouvernement est complètement pété, ça marche plus, faisons à coté” et “il faut le réparer, si on n’arrive pas à faire marcher un gouvernement, c’est le collectif qu’on n’arrive pas à faire marcher”.
Pression comment? Pour moi c’est là que le bât blesse. “Tout le monde sauf toi donne à ce truc” n’est pas une pression qui marche. On sera quelques bonnes pommes à participer, mais la dynamique et les incitations sont les mêmes que celles de la charité, même si je reconnais que la démarche est différente, je ne vois pas pourquoi ça aurait plus de succès?
@keepthepace et donc nous, les producteur.ices, on va vous parler de la sécurité sociale alimentaire. Yaura peut-etre pas tout le monde mais je crois au systeme participatif de garantie (SPG). Une amap fonctionne sur un modèle de SPG et c’est ce modèle économique que j’ai choisis pour mon projet.
Après on verra combien adhèrent, si c’est suffisant et comment ça tient dans le temps. On pourra pas remplacer tout le système mais pour moi c’est complèmentaire aux actions de la croix-rouge. :)
Je vous souhaite bon succès et de me donner tort en tous cas :-)
@keepthepace
Parce que les agriculteur.ices militent pour avoir une meilleure rénumération et defendre l’environnement ?
En tout cas, ça a déjà du succès et la confédération paysanne, l’atelier paysan, la civam portent ce projet. Tu les vois aussi en manif.
https://securite-sociale-alimentation.org/les-dynamiques-locales/carte-des-initiatives-locales-de-la-ssa/
Vu le nombre d’initiatives qui ont lieu et que certaines mairies portent le projet, c’est pas un échec. Reste à attendre car le modèle du financement collectif n’est pas acté. C’est le but de l’expérimentation. :)